Une remise commerciale peut être accordée à un client par un vendeur à certaines occasions. Il existe cependant plusieurs formes de remises commerciales, telles que la promotion, la ristourne, le rabais, etc.
Pour les proposer, mieux vaut éviter de se tromper dans ses calculs. Cela pourrait en effet causer des problèmes de trésorerie et diminuer la rentabilité de l’entreprise. Pour ce faire, nous vous proposons de découvrir comment calculer simplement une remise commerciale en fonction de ses besoins.
Découvrez une façon simple et efficace d’assurer une gestion optimale des remises au sein de votre entreprise.
Savoir différencier chaque type de remise
Voici les différentes formes de remises qu’il est possible d’accorder à ses clients :
La remise commerciale :
La remise commerciale, ou geste commercial peut être accordée à un client qui achète un produit en quantité. Dans ce cas, la remise permet de consolider la relation client/entreprise et de booster l’effet de bouche à oreille.
La ristourne :
La ristourne est une réduction de prix qui peut être accordée à un client qui réalise d’importants achats sur une courte période. Ce geste est effectué par un vendeur en vu de motiver un achat plus important. Pour ce faire, la ristourne prend souvent la forme d’un avoir.
Le rabais :
Le rabais désigne une réduction de prix à caractère exceptionnel. Il est accordé en cas de problématique lors de l’achat d’un produit, par exemple, si celui-ci n’est pas conforme à la qualité annoncée, ou, par exemple, lorsqu’il s’agit d’un produit d’exposition.
L’escompte :
L’escompte est une forme de remise particulière qui est offert à un client qui règle une facture par anticipation. Ce type de remise peut être prévu par les conditions générales de vente de l’entreprise. Un escompte pour règlement anticipé correspond généralement à un pourcentage du prix de vente.
Montant d’une remise commerciale, comment l’évaluer ?
Chaque dirigeant ou vendeur habilité est libre de fixer le taux de remise ou son montant au cas par cas. La politique tarifaire de chaque structure reste à la discrétion de son dirigeant, dans la mesure où elle reste conforme au cadre réglementaire.
Ainsi, il n’est pas toujours facile de savoir jusqu’où peut aller une remise. Pour estimer ce taux, il est capital de connaître plusieurs éléments de prix, à savoir :
- Le coût de revient unitaire
- Le taux de marge
- Le motif de la remise
Connaître ces éléments permet de définir les limites acceptables d’une remise commerciale. En effet, leur impact sur la vente ne doit pas entacher la rentabilité de l’entreprise.
Comment calculer une remise commerciale ?
Une remise commerciale peut être exprimée de deux façons : en valeur ou en pourcentage sur le prix de vente. Voici comment les calculer.
Remise commerciale en valeur :
Effectuer une remise en valeur (par exemple 100 € – 25 € = 75 €) inclut d’avoir une connaissance exacte de ce que celle-ci représente par rapport aux prix de vente et au prix d’achat.
Voici une méthodologie simple pour pouvoir calculer le pourcentage de remise dans ce cas :
→ montant de la remise/prix de vente x 100 = % de remise effectué
→ soit : 25/100 x 100 = 25 %
Ainsi, dans cet exemple, le vendeur remise son produit de 25 €, ce qui correspond à 25 % du prix de vente.
Remise commerciale en pourcentage :
Quand le vendeur offre une remise en pourcentage, le taux est directement appliqué sur le prix de vente TTC. Pour calculer le prix remisé, il suffit de réaliser la formule suivante :
→ prix de vente TTC x (1 – Taux de remise en %/100) = prix de vente après remise
→ soit : 250 x (1 – 30/100) = 250 x 0.7 = 175 €
Dans cet exemple, le vendeur effectue une remise de 30 % sur un produit valant 250 € pour un montant final de 175 €. La valeur de la remise s’élève dans ce cas à 75 € (250 – 175 = 75).
Bon à savoir : une remise s’effectue généralement sur un montant TTC. Dans le cas où elle est appliquée sur un montant HT, il ne faudra pas oublier de rajouter la TVA sur le tarif remisé avant de fournir le prix au client.
Le motif de remise, une donnée capitale
Le motif d’une remise a toujours un impact sur le taux de remise accordé aux clients. Voici les principaux cas de figure qui peuvent occasionner une remise :
- Pour fidéliser un client : il n’est pas rare qu’un vendeur accorde une remise à son client afin de le fidéliser et assurer une relation pérenne sur le long terme.
- Pour éviter des frais de stockage : afin d’écouler plus rapidement des produits non-conformes, mais utilisables, des invendus, etc. Il est possible de proposer des remises. En effet, les frais de stockage sont souvent chers. Il est donc plus intéressant d’écouler les produits à moindre prix que de payer pour les garder.
- Pour augmenter sa trésorerie : un escompte est proposé afin d’encourager les clients à régler leurs factures plus rapidement. Cela est particulièrement intéressant pour obtenir davantage de trésorerie.
- Pour éviter un conflit avec son client : face à un produit non-conforme en termes de qualité, un vendeur peut proposer une remise à son client. La remise permet ainsi de réparer l’erreur commise de façon non-intentionnelle. Cela est uniquement possible si le produit est utilisable. Le cas échéant, celui-ci devra être remplacé. L’objectif final étant de conserver une image de marque positive dans l’esprit du client. Dans ce cas, le geste commercial doit être proportionnel à la nature de la faute. Cela permettra d’éviter un conflit avec le client, de passer trop de temps à gérer un problème contre-productif, et enfin, à assurer un service après-vente performant auprès de sa clientèle.
Vous avez à présent toutes les cartes en main pour effectuer des remises à vos clients dans les meilleures conditions de gestion !